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Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique
"L'Entente des Pêcheurs de Draveil-Vigneux"

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Sous son apparence débonnaire le goujon asiatique, petit poisson de dix à douze centimètres, de son vrai nom pseudorasbora, risque de causer des mortalités importantes dans nos cheptels piscicoles. Ce poissonnet qui s’adapte à toutes les eaux, même saumâtres, peut se reproduire plusieurs fois dans le même été et envahir tout un biotope. Mais le soucis n’est pas à proprement le fait de sa prolifération, qui est le fait de toute nouvelle espèce quand elle s’implante. Çà été le cas pour le sandre, la perche arc-en-ciel, le poisson-chat et le silure. Avec le temps chacun trouve sa place. Le problème est le parasite dont il est le porteur sain : le sphaerothecum destruens, Cet agent pathogène se présente sous forme de spores microscopiques de l’ordre de 2µm. Cer agent pathogène est très contagieux, extrêmement virulent et capable de contaminer de très nombreuses espèces de poissons aussi différentes que les cyprins, les carnassiers et même, le fait a été avéré, des bars d'élevage.

Dans un cours d’eau en Turquie, suite à une introduction accidentelle, toutes les populations autochtones ont été réduites de 90%. Or ce poisson vient de faire son apparition dans notre région, je viens personnellement d’en rencontrer 2 sur des sites différents. Alors si vous le rencontrez ne le remettez pas à l’eau, même mort, ramenez-le jusqu’à une poubelle pour qu’il soit détruit, il en va peut être de l’avenir de vos futures pêches

La classification en espèce nuisible a été publiée au Journal Officiel numéro 44 du 22 février 2018, texte numéro 12